Pourquoi le jeu Deadlines est-il-différent?

Je suis un sudiste pur jus. J’ai fait des études de langues et j’ai finalement lancé une entreprise avec mon meilleur ami en 2008. On vend des accessoires de jeux vidéo et des produits pour geeks. Et puis bien sûr… des jeux de société !

Julien Teilhet

Auteur de Deadlines

Es-tu un joueur de jeux de société ?

Non je déteste ça 🙂 

Je plaisante mais c’est vrai que je n’ai pas le profil d’un joueur classique. Je déteste lire les règles du jeu et je suis plus suiveur que meneur lors des soirées jeu.

J’apprécie tous les types de jeux, mais comme la production s’est terriblement améliorée au fil des ans, je suis devenu difficile, comme beaucoup de monde. 

Avec mon côté jeu vidéo, je considère qu’un jeu doit être un moment de partage. Selon moi le jeu vidéo moderne a perdu cette convivialité qui existait avant l’avènement du jeu en ligne. Le renouveau du jeu de société comble ce manque et permet à nouveau de se retrouver en jouant.

Comment as-tu eu l’idée de Deadlines ? 

Je suis un fan de Bob Marley depuis tout petit, et un jour de me suis demandé à partir quand j’aurais vécu plus longtemps que lui. Je me suis donc mis à rechercher la durée de vie précise de Bob Marley puis j’ai pris ma date de naissance et j’en ai conclu que le 24 octobre 2018 était le jour fatidique.

A partir de là j’ai commencé à m’amuser en comparant la durée de vie de quelques personnages. Je me suis aperçu qu’il y avait des gens qui étaient nés ou morts beaucoup plus tôt ou beaucoup plus tard que ce que je pensais. Il y en avait surtout qui étaient morts alors que je les croyais en vie et inversement. J’ai donc commencé à classer plus ou moins consciemment ces personnages dans une frise temporelle. Le jeu était né.

Mise en place jeu Deadlines

Qu’as-tu aimé le plus dans le développement de Deadlines ?

C’est le début : quand j’ai pris 20 bouts de papiers, que j’ai présenté l’idée et qu’on m’a dit : Ca marche bien !

C’est ce que tu voulais produire à l’origine ? 

Finalement oui, c’est exactement ce que j’avais en tête au début mais en beaucoup plus ludique. Benjamin Treilhou, mon directeur artistique, m’a aidé à transformer un jeu de classement de cartes très administratif en véritable party game rythmé, instructif et avec une rejouabilité quasi infinie.

C’est ce que tu voulais produire à l’origine ? 

Finalement oui, c’est exactement ce que j’avais en tête au début mais en beaucoup plus ludique. Benjamin Treilhou, mon directeur artistique, m’a aidé à transformer un jeu de classement de cartes très administratif en véritable party game rythmé, instructif et avec une rejouabilité quasi infinie.

Es-tu fier de ton jeu ?

Je pense que d’autres auteurs te diront la même chose : c’est un sentiment partagé. Je suis extrêmement fier de mon jeu mais au moment de lancer la production on a l’impression que rien ne va et qu’il faudrait tout changer. C’est un peu comme un enfant qu’on ne voudrait pas laisser partir de la maison…

Pin It on Pinterest

Share This